La chenille processionnaire du pin est en passe de conquérir la presque totalité du territoire français à l’exception des zones froides d’altitudes très élevées ou au nord. Remontant du sud vers le nord à la faveur du changement climatique, cette espèce invasive constitue un véritable sujet de préoccupation sociétale.
La toxine contenue par les soies urticantes de la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) met en danger le bétail, les animaux domestiques mais aussi les êtres humains. De plus, sa vorace activité défoliatrice réduit la croissance et fragilise les forêts de pins et cèdres.
Face à cette invasion, les chercheurs de l’Inra se mobilisent. D’une part, ils tentent de mieux comprendre la dynamique des populations de processionnaires et de mesurer l’étendue des dégâts qu’elles provoquent. D’autre part, ils affinent les armes de la riposte : respectueuses de l’environnement, les méthodes qu’ils mettent au point permettent de se prémunir contre une infestation de chenilles en ville ou à la campagne et de prévenir leurs pullulations.
sources INRA
Par Sebastián Escalón pour Inra - avec Jean-Claude Martin, Jérôme Rousselet, Alain Roques et Hervé Jactel Publié le 09/07/2013